Vie chrétienne

Pour devenir chrétien, un baptême, une profession de foi, la confirmation, une confession, un mariage, le sacrement des malades, des funérailles, trois options :

  • prendre contact par mail : secretariat@ndpentecotelille.fr
  • se déplacer à l’église pendant les horaires de permanences
  • laisser un message au numéro : 03 20 54 70 43

 

Le baptême

Le baptême est le premier des sacrements de l’initiation chrétienne. C’est une étape pour entrer dans le mystère du Christ mort et ressuscité et de grandir dans la foi.

Être baptisé, c’est être plongé dans la mort et la résurrection du Christ, c’est un rite de passage. Configurés au Christ, nous devenons fils d’un même Père et frères de Jésus-Christ, par l’Esprit Saint. Le baptême est le sacrement de la naissance à la vie chrétienne : marqué du signe de la croix, plongé dans l’eau, le nouveau baptisé renaît à une vie nouvelle. Devenu chrétien, le nouveau baptisé peut vivre selon l’Esprit de Dieu.

Le baptême est le sacrement de la foi en Dieu. La foi nécessaire pour le baptême n’est pas une foi mûre et parfaite, mais un début appelé à se développer dans l’Eglise. La foi grandit encore après le baptême. C’est pourquoi chaque année l’Église célèbre, dans la Vigile Pascale, le renouvellement de la « Profession de Foi » du baptême.

Depuis les temps les plus anciens, le baptême est donné aux petits enfants, car il est une grâce et un don de Dieu et ne suppose donc pas que ceux qui le reçoivent le méritent. Ces petits enfants sont baptisés dans la foi de l’Église. Par le baptême, ils accèdent à la vraie liberté.

Rappelons alors ce que disait Paul : Baptisés dans le Christ Jésus, nous avons été baptisés dans sa mort et ensevelis avec lui dans la mort. Comme le Christ est ressuscité des morts de par la gloire du Père, nous pourrons vivre une vie nouvelle. Le baptême n’est pas une formalité mais un acte qui marque en profondeur notre existence en nous plongeant dans la source infinie de la vie qu’est la mort de Jésus, le plus grand acte d’amour de l’histoire.

L’eucharistie

L’eucharistie est le troisième sacrement de l’Initiation Chrétienne. Le mot eucharistie signifie « action de grâces ». C’est le peuple qui rend grâce au Père, par son Fils, dans l’Esprit pour le don qu’il nous fait de sa Vie.

C’est par l’eucharistie que nous est donnée la Vie de Dieu. Recevoir le Pain de Dieu nous invite à partager notre pain avec nos frères en humanité. L’eucharistie structure la vie chrétienne, elle est la respiration dans la vie spirituelle. C’est une actualisation de la Pâque et non pas sa répétition ou son simple souvenir. L’eucharistie, ou la messe, est un rappel de la dernière Cène, de la mort et de la résurrection de Jésus Christ.

Communier, c’est être mis en présence de Jésus et rendre grâce du don de sa vie : «là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux» (Matthieu 18, 20). C’est former ce peuple de frères, célébrant la présence du Seigneur et unis dans l’écoute et la fidélité à la Parole de Dieu.

Source : http://jesus.catholique.fr

La confirmation

La confirmation marque une étape de maturité spirituelle où l’on a compris que l’amour de Dieu reçu au baptême est un trésor qui ne peut demeurer un privilège personnel mais qu’il nous appartient de partager.

Comme le baptême, la confirmation imprime dans le chrétien une marque indélébile. C’est ce que l’on appelle le « caractère ». Ce sacrement ne peut donc être reçu qu’une seule fois. C’est l’évêque qui, de manière ordinaire, célèbre ce sacrement : il manifeste ainsi le lien avec le don de l’Esprit aux apôtres au jour de la Pentecôte et la place des confirmés dans la communion de toute l’Église. C’est lui qui réalise l’imposition des mains.

« Celui qui nous rend solides pour le Christ dans nos relations avec vous, celui qui nous a consacrés, c’est Dieu ; il nous a marqués de son sceau, et il a mis dans nos cœurs l’Esprit, première avance sur ses dons. » (2 Co 1, 21-22)

C’est avec une huile parfumée, le Saint Chrême, que l’évêque marque le front de chaque confirmand. Comme cette huile répand une bonne odeur, chacun est appelé, par l’élan et la joie de sa vie, à répandre la bonne odeur du Christ, à être un témoin authentique du Ressuscité, afin que le corps du Christ s’édifie dans la foi au Dieu, Père, Fils et Esprit, et l’amour des hommes et du monde. Le confirmé porte alors joyeusement la responsabilité de faire connaître aux hommes et au monde l’amour dont ils sont aimés.

La préparation à la confirmation doit viser à conduire le chrétien vers une union plus intime au Christ, vers une familiarité plus vive avec l’Esprit Saint, son action, ses dons et ses appels, afin de pouvoir mieux assumer les responsabilités de la vie chrétienne.

Sourcehttp://www.eglise.catholique.fr

Le mariage

Le mariage est l’alliance entre un homme et une femme unis par un même amour. Dans cette alliance se révèle le plus pleinement l’histoire des alliances entre Dieu et l’humanité scellée dans l’amour du Christ qui a donné sa vie pour nous. Le sacrement de mariage sanctifie l’union d’un homme et d’une femme et situe l’amour des époux au cœur de l’amour de Dieu pour l’humanité.

C’est un engagement pris devant Dieu. La dignité de cet engagement s’articule sur les quatre piliers que scelle l’échange des consentements : la liberté, la fidélité, l’indissolubilité et la fécondité. Chacun des fiancés doit être pleinement libre au moment de son engagement. Les conjoints se promettent fidélité, et cette promesse est source de confiance réciproque.

Cet amour n’est possible que dans le respect de la liberté de chacun, l’accueil et l’écoute de l’autre. Il est communion d’un homme et d’une femme : le projet est bien de former une communauté de vie et non une fusion passionnelle. Il est indispensable de se préparer au mariage, c’est-à-dire de prendre le temps de découvrir l’autre, avec ses désirs propres, son mode de fonctionnement, sa psychologie. C’est accueillir son histoire, sa famille et son éducation. C’est apprendre à l’écouter, à communiquer avec lui, à le respecter.

Cet amour se conjugue avec la fidélité de l’engagement. Promesse que les mariés se font le jour de leur mariage ! Être fidèle, c’est cultiver un amour exclusif mais ouvert, qui a la priorité sur toutes les autres réalités de notre vie : amis, travail, passions, etc.

Cet amour se réalise par le don de sa vie. Un don total, sans réserve, définitif, sans condition et exclusif.

Le lien est indissoluble. La relation sexuelle traduit dans l’union des corps ce qui se dit dans la promesse qui unit les cœurs : «Je te reçois et je me donne à toi, pour t’aimer fidèlement». L’Église la considère comme un acte sacré, parce qu’elle consacre l’amour humain.

L’ordination

Au sein de l’Eglise catholique, le service de la communauté est assuré plus particulièrement par les évêques, les prêtres et les diacres. Ils sont les ministres ordonnés.
Leur mission dans l’Eglise leur est confiée, au nom de Jésus Christ, par le sacrement de l’ordre, souvent appelé «ordination». Le sacrement de l’ordre se caractérise par l’imposition des mains et la prière de consécration prévue. Le sacrement est conféré une fois pour toutes. Le ministre ordonné manifeste à tous que c’est le Christ qui appelle, rassemble et envoie sur les chemins du monde.

Les évêques
Le mot évêque vient du grec episcopos, qui désigne la mission de veiller sur la communauté, de la protéger, pour que celle-ci se comporte le plus justement possible en véritable peuple de Dieu.
Les évêques reçoivent, comme les Apôtres, la plénitude du sacrement de l’Ordre. Ils sont garants de l’annonce de la foi et de l’Evangile dans leur diocèse. Ils sont responsables de l’administration des sacrements. Enfin, les évêques exercent une responsabilité de gouvernement, la charge pastorale, au nom du Christ, envers la portion du peuple de Dieu qui lui est confiée, qui représente le diocèse.

Les prêtres
Les prêtres sont ordonnés par l’évêque de leur diocèse.
Ils sont co-responsables de l’Eglise locale : le prêtre est défini comme coopérateur, collaborateur de l’évêque. Il est envoyé à une communauté.
Ses missions peuvent s’exercer dans des cadres très divers. La présence du prêtre consiste à éveiller chacun au Christ, à sa parole libératrice.

Les diacres
Par leur ordination, les diacres signifient et rappellent à tout le peuple de Dieu, que l’Eglise ne doit cesser de manifester la charité du Christ pour tout homme. En particulier les plus pauvres, ceux qui sont à la marge.
Ils sont au sein de l’Eglise, et pour le monde, le signe du Christ serviteur «lui qui s’est anéanti en prenant la condition de serviteur et devenant semblable aux hommes» (Ph 2,7). Le geste du lavement des pieds (Jn 13) est le signe par excellence du Dieu qui vient à la rencontre de l’homme par un chemin bouleversant, celui du service.

Source : eglise.catholique.fr 

La réconciliation

La confession, c’est quand nous, par l’aveu de nos faiblesses, de nos péchés, de ce qui est moche dans nos vies aux yeux de Dieu, reconnaissons que nous sommes pécheurs.
La réconciliation, c’est quand Dieu, par l’intermédiaire du prêtre, nous donne son pardon, nous dit qu’il nous aime et que nous avons du prix à ses yeux.
La pénitence, c’est une proposition que le confesseur nous donne pour montrer à Dieu que nous voulons revenir vers lui, changer quelque chose dans nos vies, nous ajuster à lui.

Propos recueillis auprès du père Marcel Hallynck par Maryse Masselot (revue Église de Lille n°10-2016)

Se préparer au sacrement de pénitence et de réconciliation signifie se placer sous le regard d’amour de Dieu. Cela signifie aussi regarder sa vie traversée d’amour et de péché, et se rapprocher du Seigneur pour qu’il nous aide à discerner.

Avant d’aller voir le prêtre, n’hésitez pas à prendre un temps pour relire votre vie spirituelle, familiale, professionnelle… La parole de Dieu peut vous aider à vous mettre sous son regard avec simplicité et vous demander ce que l’évangile vous appelle à vivre.

Ce qui était autrefois nommé «examen de conscience» est plutôt un appel à vivre en cohérence avec soi-même, avec ses convictions et avec les paroles du Christ. Notre seule conscience ne suffit pas à nous guider. C’est la confrontation au modèle de vie incarnée en Jésus-Christ qui confère la dimension de péché à un acte, une pensée.

Il faut différencier la faute et le péché. La faute n’est le fruit que de la confrontation à la simple loi morale, alors que le péché n’existe que lorsque l’on se présente sous le regard d’amour de Dieu.

Source : liturgie.catholique.fr

L’onction des malades

Le sacrement de l’onction des malades est souvent associé à l’extrême onction, et par conséquent à tout ce qui touche à la mort et aux questions existentielles de l’homme.

Le sacrement des malades a pour but de donner une aide spéciale au chrétien confronté aux difficultés d’une maladie grave ou de la vieillesse. Le chrétien peut recevoir le sacrement des malades chaque fois qu’il est atteint d’une grave maladie. C’est le sacrement de la présence du Seigneur à nos côtés dans les moments d’épreuve. La célébration de ce sacrement consiste en l’onction d’huile bénite sur le front et en l’imposition des mains. Consacrée par l’évêque lors de la messe chrismale annuelle, l’huile dite des malades apporte force et douceur. Voici les mots qui accompagnent l’onction avec l’huile sainte sur le front et dans les mains des malades :

«Par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint. Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève.»

Avec l’imposition des mains, l’onction rappelle l’attention et la tendresse de Jésus Christ envers les personnes malades.

Guérison intérieure, réconciliation avec soi-même, avec ses proches, avec Dieu, mais aussi parfois guérison physique ou vrai mieux être. Dans l’onction, le Christ manifeste la tendresse du Père pour celui qui souffre en donnant son Esprit, force pour lutter contre le mal.

Alors que la maladie apporte souffrance et l’inquiétude, le sacrement rappelle la dignité de chacun, raffermit la confiance, donne la force de supporter son épreuve et l’assurance qu’il la vit en proximité avec le Christ. Signe de la tendresse de Dieu pour les malades, le sacrement rejaillit sur les proches qui souffrent aussi de l’éloignement provoqué par les hospitalisations, les bouleversements familiaux dus à la maladie… Il pacifie et réconcilie le malade avec lui-même, avec les autres et avec Dieu. L’onction peut être administrée lors d’une célébration dans la paroisse ou avec l’aumônerie de l’hôpital, à domicile ou lors d’un pèlerinage, comme à Lourdes.

«Venez à moi vous qui peinez sous le poids du fardeau et je vous soulagerai»  Mt 11, 28

Face à une mort toute proche, l’eucharistie est donnée en viatique, l’ultime Communion que reçoit le malade au moment de mourir.

Source : eglise.catholique.fr